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  Sous-Thème 2 de la Triennale
 
Sous-thème 2: Développement des compétences techniques et professionnelles tout au long de la vie pour une croissance socio-économique durable de l’Afrique Ce thème a porté sur le Développement des compétences techniques et professionnelles tout au long de la vie pour une croissance socio-économique durable de l’Afrique. On retient que les performances industrielles de l’Afrique sont parmi les plus faibles au monde. Cette situation s’explique essentiellement par la faiblesse des investissements consacrés à la création d’une masse critique de compétences pour le développement industriel. Ce sous-thème est donc principalement axé sur le rôle crucial que le développement des compétences techniques et professionnelles (DCTP) pourrait jouer en permettant aux jeunes et aux adultes de participer activement au éveloppement durable de l’Afrique. Une main-d’oeuvre compétente est un facteur de croissance économique, de création de richesses et, partant, de réduction de la pauvreté. Partant de ce principe, bon nombre de pays ont formulé des politiques et des stratégies visant à développer le DCTP afin de toucher le maximum de jeunes possible. Toutefois, il reste encore un long chemin à faire entre l’identification des besoins en matière de compétences et de formation et la mise en oeuvre d’une politique efficace et durable de DCTP aux niveaux national et continental. Que signifie le développement des compétences techniques et professionnelles ? En quoi ce concept est-il différent du concept plus traditionnel d’EFPT ? La Biennale 2008 avait souligné la nécessité d’un changement de paradigme et recommandé de passer de l’EFTP au concept plus holistique et inclusif de développement des compétences techniques et professionnelles (DCTP) qui constitue une réponse plus souple et plus immédiate aux besoins du marché du travail que le système traditionnel basé sur l’offre. Le « développement des compétences » renvoit à : « l’acquisition de compétences pratiques, de savoir-faire et d’attitudes nécessaires à l’exercice d’un métier ou d’un travail sur le marché de l’emploi. Ces compétences s’acquièrent dans des écoles, des institutions ou des centres publics ou privés, à travers l’apprentissage traditionnel informel ou la formation non-formelle semi-structurée ». Cette terminologie englobe tous les types de formation et ne se limite pas à l’éducation formelle dans les salles de classe formelles. Les tenants de cette approche globale de la formation encouragent vivement une utilisation plus large des termes développement des compétences dans les documents de politique afin de promouvoir cette approche holistique et inclusive, notamment en mettant l’accent sur des questions liées à la transition de l’école au travail et au développement des ressources humaines dans le contexte d’un apprentissage tout au long de la vie. Le DCTP s’opère donc sans considérations liées à l’âge, à la phase de la vie d’un individu, au type d’environnement d’apprentissage ou de formation ou au niveau de formation. Il tient compte de la diversité de l’offre et des cheminements et implique la reconnaissance, la validation et la certification des compétences acquises dans divers environnements pédagogiques, y compris l’apprentissage. Ce sont ces idées qui ont inspiré l’intitulé du sous-thème : Développement des compétences techniques et professionnelles tout au long de la vie pour une croissance socio-économique durable de l'Afrique. Qu’avons nous retenu du travail effectué sur le sous-thème 2 ?  Les résultats de l’analyse d’études de cas pays confirment que bon nombre d’entre eux ont récemment lancé d’importantes réformes juridiques et de politiques afin de mettre en place un système de prestation de services de DCTP plus holistique, plus souple, mieux coordonné et mieux géré. Il ressort également de ces études que le multi-partenariat secteur public-secteur privé impliquant des acteurs-clefs tels que les ministères de l’éducation et de la formation, les entreprises, les donateurs, les partenaires du développement, les communautés locales, les prestataires de services de formation, les corps de métiers, les ONG, les OSC et les médias peuvent générer des synergies pour le développement de compétences employables.  La participation d’ONG, d’organisations à base religieuse, de corps de métiers et d’associations professionnelles à l’offre de services de DCTP est également en croissance, notamment dans le domaine des compétences destinées à des groupes vulnérables tels que les femmes, les jeunes non scolarisés, les habitants de bidonvilles. Les ONG et les églises sont souvent présentes dans les domaines dans lesquels les prestataires de services de DCTP du secteur formel n’interviennent pas.  L’approche de la formation axée sur les compétences a été récemment reconnue comme une source d’amélioration de la qualité. De nombreux pays ont commencé à piloter la méthodologie des systèmes d’enseignement informatisé dans leurs systèmes de formation. Toutefois, pour que l’enseignement informatisé puisse être efficace, il conviendrait de former des enseignants au maniement des nouvelles technologies et leur offrir périodiquement des stages en entreprise.  Dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, les prestataires de services de formation des secteurs informel et privé représentent l’essentiel des opportunités d’acquisition de compétences employables pour toutes les catégories d’apprenants. Les apprentissages traditionnels, les ONG, les organisations à base religieuse et la formation sur le tas constituent l’essentiel des opportunités de développement des compétences pour la plupart des jeunes africains. L’emploi dans le secteur informel et l’auto-emploi dominent en zone rurale et en zone urbaine en Afrique.  L’intégration des TIC et d’un enseignement/apprentissage assisté par la technologie dans l’offre de formation peut contribuer à la qualité de celle-ci. Contrairement à la situation prévalant dans les écoles, les lycées et les universités, l’utilisation des TIC à des fins de DCPT en Afrique en est encore à un stade embryonnaire.  D’une manière générale, les taux de participation des femmes au DCTP sont faibles en ingénierie et en technologie. En Afrique de l’Ouest, la participation des femmes dans ces disciplines traditionnellement dominées par les hommes est inférieure à 28%. Ce taux est cependant supérieur à 50% dans le domaine du commerce et des affaires.  Le développement des compétences dans les pays en situation ou en contexte post-conflit représente un défi spécifique. L’environnement du DCPT dans ces zones est souvent caractérisé par des infrastructures scolaires endommagées ou détruites, des dispositifs scolaires de mauvaises qualité, une faible capacité et une forte demande en acquisition de compétences, des enseignants inadaptés et faiblement qualifiés et un manque cruel de données et de statistiques sur ce secteur.  L’acquisition de compétences techniques et professionnelles doit déboucher sur un emploi lucratif. Pour que cela puisse se produire, il est important de veiller à ce que la formation soit adaptée aux besoins du marché. Une manière d’y parvenir est de créer un mécanisme chargé d’identifier et prédire les besoins du monde du travail en suivant l’évolution du marché du travail. Pour pouvoir piloter un système d’offre de services d’EFTP souple et sensible aux besoins du secteur de l’emploi, il convient en priorité de mettre en place un observatoire du marché du travail ou un système d’information de gestion du marché du travail (SIGMT).  Pour faciliter la transition vers le monde du travail, certains pays ont adopté un train de mesures ciblant les nouveaux diplômés, les chercheurs d’emploi et les candidats à l’autoemploi. Ces mesures vont de l’offre d’accès à l’information concernant les emplois disponibles à des facilités de crédit pour la création des start-up.  Pour que le DCTP soit holistique et inclusif, il doit s’appuyer sur un système d’évaluation et de qualification qui valide et certifie les compétences et les qualifications acquises dans différents environnements pédagogiques formels ou non formels. Les Cadres nationaux de qualification (CNQ) ont fait la preuve de leur efficacité en tant qu’outil d’harmonisation des résultats attendus de l’apprentissage, de validation de l’apprentissage par l’expérience et, d’une manière générale, de promotion de l’apprentissage tout au long de la vie. L’élaboration de CNQ figure dans les premières priorités de la réforme de l’éducation et de la formation de nombreux pays africains. Certains d’entre eux en sont déjà à un stade avancé de mise en oeuvre, tandis que d’autres viennent à peine d’initier ce processus. A cet égard, l’Afrique du Sud et l’Ile Maurice se situent dans le peloton de tête tandis que le Ghana, le Mozambique, le Nigeria, le Sénégal, la Tanzanie et la Zambie, notamment, se situent à divers stades de mise en oeuvre. Au niveau mondial, 130 pays sont actuellement en train d’explorer ou de mettre au point des CNQ.  Au cours de ces dernières années, la nécessité de relancer le DCTP dans le cadre de la coopération et de la dynamique régionales a retenu l’attention de l’Union africaine (UA), des Communautés économiques régionales (CER), de diverses agences des Nations Unies, notamment de l’UNESCO et du PNUD. Ces initiatives régionales reposent sur une compréhension commune et sur la reconnaissance de l’acquisition de compétences techniques et professionnelles en tant que condition-clef de la solution du problème de l’emploi des jeunes en Afrique. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA), La Communauté pour le développement de l’Afrique australe (SADC) et l’ADEA ont joué un rôle particulièrement actif dans le pilotage du programme de DCTP sur une base régionale. Une revue analytique des études de cas pays et des documents de travail a permis de mettre en évidence de nombreuses questions en suspens qui méritent de retenir l’attention. Ces questions concernent les choix de politiques et les interventions les plus susceptibles de renforcer et rendre efficaces les services de formation professionnelle et technique. Questions en suspens et choix de politiques Les réformes de politiques devraient être ancrées dans les stratégies nationales de développement économique et de développement des ressources humaines. Les réformes de politiques devraient assigner des fonctions de développement au DCTP. A cet effet, il conviendrait de se demander si les politiques sont axées sur l’offre de compétences destinées à promouvoir la croissance du secteur privé ou si elles visent l’habilitation des jeunes et des femmes. Ou encore si la politique vise essentiellement à diversifier le stock national de compétences, le développement de hautes compétences pour la participation à l’économie globalisée. Une politique nationale de DCTP peut, à l’évidence, viser simultanément ces objectifs. Il importe, cependant de lier les politiques de DCTP à des objectifs précis en termes de développement économique et de développement de ressources humaines qui tiennent compte, par ailleurs, des valeurs et des préférences nationales en matière de technologie. Le secteur du DCTP devrait être renforcé Les besoins des jeunes déscolarisés, des jeunes ayant abandonné leurs études très tôt et des adultes sont mieux pris en charge par le secteur informel. Le mode de fonctionnement et les programmes du secteur formel sont souvent trop rigides et mal adaptés aux besoins de ces catégories d’apprenants en termes de souplesse concernant la prestation des services, la méthodologie pédagogique, les critères d’admission et la langue d’enseignement. Le renforcement de l’offre de compétences par le secteur informel implique que de gros efforts soient déployés au niveau national pour mettre régulièrement à niveau les compétences techniques des contremaîtres et améliorer leurs compétences pédagogiques ; réformer les contrats de performance , les accords formateur-apprenant et faciliter l’intégration de nouvelles technologies dans le système traditionnel d’apprentissage. L’offre de services pour le secteur de l’agriculture devrait être renforcée 30. Avec 60% des terres arables non cultivées dans le monde, il est clair que le développement de l’agriculture a un fort potentiel de croissance en Afrique. Les politiques et les stratégies de DCTP devraient, par conséquent, comporter une forte composante d’offre de compétences pour ce secteur dans des domaines tels que l’irrigation, la mécanisation agricole, la préparation des sols, la transformation des produits alimentaires, la production de bétail, la commercialisation et les biocarburants. Il conviendrait, à cet égard, de réformer les systèmes fonciers qui limitent l’accès à la terre. Les réformes de politiques devraient également cibler le développement de hautes compétences Le type de compétences de bas niveau que génère l’apprentissage traditionnel (coiffure, couture, menuiserie, etc.) ne peut pas produire une main-d’oeuvre compétitive dans le contexte de la mondialisation : une main-d’oeuvre suffisamment qualifiée pour effectuer des adaptations et des innovations technologiques, transformer les systèmes de production nationaux et assurer l’industrialisation de l’économie. Les politiques et les stratégies de DCTP devraient par conséquent cibler le développement de compétences de base et de compétences de haut niveau. L’acquisition de compétences par les jeunes n’est pas un gage d’insertion professionnelle La plupart des politiques et des stratégies nationales de DCTP ne tiennent pas compte du fait que la simple acquisition de compétences ne suffit pas à créer des emplois ou à garantir l’accès à un emploi, à moins que la formation dispensée ne soit adaptée à la demande tirée par le marché du travail et l’économie nationale. Les politiques nationales de DCTP devraient, par conséquent, reposer sur une analyse approfondie du marché de l’emploi ( les besoins des employeurs de personnel qualifié), du marché de l’éducation et de la formation (types de formation offerts) tout en tenant compte du phénomène de l’élasticité de l’emploi ou de l’évolution rapide des catégories professionnelles. La disponibilité de compétences ne suffit pas pour impulser la croissance économique La disponibilité de compétences, y compris de la plus haute qualité, ne constitue pas une condition suffisante pour augmenter la productivité du travail et la croissance économique. Les nouvelles technologies, des systèmes de production et des équipements plus efficaces jouent un rôle plus important pour élever la productivité. La disponibilité d’une main-d’oeuvre éduquée et compétente constitue cependant une condition nécessaire pour mener le moteur de la croissance vers la création de richesses. L’investissement dans la création de compétences devrait par conséquent aller de pair avec la modernisation et l’amélioration des systèmes de production. Impact des politiques économiques, commerciales et industrielles sur les perspectives de l’emploi Les politiques économiques nationales qui visent à promouvoir les secteurs de la manufacture industrielle et de la production ou à stimuler la création et la croissance d’entreprises peuvent élever la demande de compétences employables. A mesure que les secteurs productifs de l’économie croissent, de nouveaux emplois ou des emplois supplémentaires et des opportunités de formation émergent : davantage de personnes sont employées. Les effets du marché mondialisé sur l’offre, la demande et les prix des importations de biens ont également un impact sur l’employabilité. En effet, la disponibilité de produit importés bon marché sur le marché domestique peut avoir un effet négatif sur l’employabilité et sur les revenus des travailleurs qualifiés qui oeuvrent dans des secteurs produisant localement des biens similaires qui subissent la concurrence de produits d’importation meilleur marché. Enfin, il est reconnu que l’Afrique connaît un énorme déficit d’infrastructures socioéconomiques en termes de routes de bonne qualité, de logement, de systèmes de fourniture d’énergie, d’eau et de systèmes de santé ; de télécommunications, de transport, etc. Il convient de créer une maind’œuvre qualifiée pour construire et assurer la maintenance de ce type d’infrastructures. Les hommes existent mais les compétences manquent. La population active de l’Afrique (15-64 ans), estimée actuellement à 500 millions de personnes, devrait dépasser 1,1 milliard de personnes à l’horizon 2040. Le défi consiste, par conséquent, à savoir comment fournir à cette considérable main-d’œuvre potentielle l’éducation et les compétences nécessaires à la réalisation d’une croissance socioéconomique durable. Pour relever ce défi, l’on devra veiller à mettre effectivement en oeuvre des politiques et des stratégies nationales axées sur le développement de compétences techniques et professionnelles tout au long de la vie, tout en étant fermement ancrées dans les systèmes nationaux de valeurs et de connaissances. Consultation des jeunes Le Forum de consultation des jeunes a fait également partie de la Triennale. Ce thème est, en effet, directement lié à la jeunesse. Il a été dit que les jeunes doivent acquérir des compétences, des connaissances et des qualifications critiques pour devenir des citoyens actifs et participer activement au monde du travail dans leurs pays. Ce forum avait pour but de leur donner l’opportunité d’exprimer leurs points de vue sur la manière dont on pourrait réformer les systèmes actuels d’éducation et de formation pour répondre à leurs besoins en matière d’emploi et de citoyenneté, et accélérer la croissance et le développement durable. La jeunesse est définie par la Charte africaine de la jeunesse comme « toute personne ayant de 15 à 35 ans », ce qui représente une proportion considérable de la population africaine. Ont participé à cette consultation, un échantillon de jeunes représentant diverses situations : jeunes scolarisés, jeunes déscolarisés, jeunes travailleurs et jeunes entrepreneurs, l’ensemble constituant une bonne représentation des sous-régions, des langues et des genres. Les défis critiques auxquels les jeunes sont confrontés ont été identifiés. Ces défis sont notamment les suivants : le manque d’accès à une éducation de qualité; le chômage, le manque d’éducation à l’entreprenariat, le manque de systèmes d’apprentissage tout au long de la vie pour l’évolution des carrières et la progression professionnelle ; l’exclusion à vie des processus politiques ; le partenariat limité entre l’éducation et l’industrie ; le manque d’incitations pour absorber les jeunes diplômés sortant des institutions d’enseignement ; le manque d’accès aux nouvelles technologies et aux TIC ; la faiblesse des budgets alloués à l’éducation et la formation. Les principaux messages des jeunes à la Triennale sont les suivants: i. Les jeunes veulent avoir des leaders nationaux qui soient capables de formuler et articuler une vision à long terme de l’Afrique et mettre en place un système éducatif structuré ou restructuré, de qualité et pertinent pour qu’ils puissent savoir d’où ils viennent, où ils en sont, où ils vont et comment jouer pleinement leur rôle. ii. Les responsables de l’éducation devraient veiller à ce que l’histoire, les cultures et les langues africaines soient intégrées dans les programmes d’éducation et de formation pour asseoir l’identité des jeunes et renforcer leur confiance en leurs capacités. iii. Il est essentiel que les autorités publiques accordent une attention particulière à la qualité de l’éducation, notamment en améliorant les qualifications des enseignants, l’environnement d’enseignement et d’apprentissage, et en créant des outils et des normes pour le contrôle de la qualité. Il est nécessaire, en outre, de renforcer les systèmes de gestion des établissements scolaires; de superviser et revoir, de manière continue et systématique, les réformes permettant de faire face aux besoins en évolution constante des parties prenantes, en tenant compte des besoins culturels réels (indigènes) et socio-économiques de la société. iv. Les autorités publiques devraient placer l’emploi des jeunes au centre de toute politique sociale,culturelle, économique et veiller à ce que les jeunes soient directement impliqués dans leur conception. Les jeunes proposent que l’ensemble des acteurs de l’éducation des secteurs public et privé ne ménagent aucun effort pour investir dans les programmes/dispositifs d’éducation et de formation formels, non formels et informels pour que la génération actuelle, qui connaît de grandes difficultés de transition vers le monde du travail, ne soit pas sacrifiée. v. Les autorités publiques devraient encourager le monde des affaires à s’engager activement dans le développement de l’apprentissage ou de la formation alternatifs, à tous les niveaux, pour combiner la formation et l’expérience professionnelle et renforcer l’employabilité des jeunes. On devrait, par ailleurs, instaurer un dialogue permanent entre les besoins et les exigences de toutes les parties prenantes : le pays, la jeunesse, le monde des affaires, les communautés, la société civile, etc. Ce dialogue devrait être organisé de manière régulière, aux fins de la régulation et de l’ajustement des systèmes d’éducation et de formation. L’appui à la jeunesse devrait concerner tous les domaines critiques de compétence : management, sciences et technologies, entreprenariat, habilitation des femmes, TIC, à tous les niveaux ; gestion financière, travaux de recherche visant à permettre aux jeunes de s’insérer dans des sociétés de connaissances mondialisées et, enfin ; vi. La jeunesse africaine souhaiterait disposer de systèmes d’éducation qui les soutiennent et les préparent à devenir des agents du changement positif, des citoyens actifs, qui les préparent à s’insérer le monde du travail tout en étant sensibles à la diversité de leurs besoins. JEROME KABORE
 
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